Une critique féroce de l'Église à la fin du XIXe siècle et de la bourgeoisie provinciale de cette époque, à travers le récit de la vie d'un curé rebelle.
Ce texte, qui montre la femme de Balzac se prêter aux plaisirs de la chair avec le peintre Jean Gigoux alors que son mari agonisait, a été censuré en 1907 à la suite d'une violente polémique.
Après les attentats anarchistes de 1892-1893, le président du Conseil Casimir-Périer fait voter une série de lois réintroduisant le délit d'opinion et permettant la censure et l'interdiction des journaux et des groupuscules anarchistes. A travers une série d'articles parus dans le Journal et l'Aurore, O. Mirbeau dénonce avec force et dérision cette mise en coupe réglée de la contestation.
Cette pièce est tirée du recueil "Farces et moralités". Utilisant la parodie, la satire ou la farce, Octave Mirbeau propose une critique féroce de la société bourgeoise de son époque, qui trouve d’étranges résonances avec le monde d’aujourd’hui.
La nuit dans un Commissariat. De retour du théâtre, le Commissaire auditionne Flora Tambour amenée avec brutalité par deux agents alors qu’elle faisait le trottoir devant le commissariat. Il s’agit en réalité de la maîtresse du commissaire. Les deux agents introduisent ensuite un mendiant, Jean Guenille, qui vient de trouver un portefeuille bourré de gros billets. Il est d’abord salué comme un héros, puis le Commissaire, comprenant qu’il a affaire à un sans-domicile le traite comme un voleur et l’envoie au dépôt.